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Picture of Thich Nhat Hanh smiling joyfully

inspiration

Vous cherchez quelque chose?

Publié dans #Inspiration

Thay :

Ce matin j’ai marché comme d’habitude et pendant la marche je me dis :

« Qu’est ce que tu cherches ? ».

Pendant l’inspiration : « Qu’est–ce que tu cherches ? Qu’est-ce que tu cherches ? ».

Puis Thay regarde l’audience et demande :
« Vous cherchez quelque chose ? » et ce que vous cherchez est déjà là.

C’est cela, c’est  cela, c’est cela et quand vous faîtes une inspiration

vous réalisez que ce que vous cherchez est déjà là en vous et autour de vous,

les merveilles de la vie. Est-ce que vous cherchez le Royaume de Dieu ?

Il est là, il est disponible mais vous n’êtes pas en contact avec le Royaume.

Il faut se mettre en contact, la nature du Bouddha, le Nirvana,

les merveilles de la vie, la Terre Mère, le Père Soleil, tout est là pour vous

et vous n’êtes pas là pour eux.

Donc l’éveil, la concentration, le bonheur est possible à chaque pas, à chaque souffle.

Au Village des Pruniers vous êtes encouragé à être heureux à chaque pas, avec chaque souffle.

C’est une chose possible, le bonheur c’est possible, la paix c’est possible,

la fraternité c’est possible.

Il faut commencer Ă  vivre.

 

dans-le-desert.jpg



A la Rechercher L’un de l’Autre :

Honoré du Monde, je vous ai cherché depuis mon enfance.

Dès mon premier souffle, j’ai entendu votre appel.

Je suis parti Ă  votre recherche, Bhagavan,

J’ai parcouru tant de chemins périlleux, rencontré tant de dangers.
Dans mes pérégrinations, j’ai enduré désespoir, peur, espoir et souvenirs.
Vers les contrées les plus lointaines, sauvages et immenses, je suis parti,

Sur les étendues d’étranges océans, j’ai navigué,

Sur les plus hauts sommets perdus dans les nuages, j’ai grimpé.marche dans le desert
j’ai plusieurs fois gît mort dans une solitude absolue sur le sable d’anciens déserts,

J’ai tenté de retenir dans mon cœur les nombreuses larmes de pierre,

J’ai rêvé de boire les gouttes de rosée scintillant de l’éclat des galaxies lointaines.
J’ai  laissé des traces de pas sur les montagnes célestes des dieux.
J’ai hurlé du fond de l’enfer Avichi, exténué, éperdu de désespoir.
C’est parce que j’avais faim, j’avais soif.
Au cours de mes dizaines de millions de vies,

J’ai désiré découvrir l’image de Celui qui est parfait,

Bien que je n’en connaisse pas exactement le lieu,

O Béni, je sens du fond de mon cœur la mystérieuse certitude de votre présence.
J’ai le sentiment que depuis des milliers de vies, vous et moi, n’avons été qu’un,

Qu’entre nous il n’y a que l’éclair d’une pensée.
Hier encore, je marchais seul, j’ai vu le chemin ancien couvert de feuilles d’automne.
La lune brillante, accrochée au-dessus du portail, est apparue soudain comme l’image d’un vieil ami.
Alors les étoiles tout excitées ont annoncé que vous étiez là.
La nuit durant, la pluie de la compassion n’a cessé de tomber,

La lumière des éclairs traversait ma fenêtre, un énorme orage s’était levé,

Comme si la Terre et le Ciel s’emportaient dans leur furie.
Enfin, en moi, la pluie s’est arrêtée et les nuages ont disparu.
Par la fenĂŞtre, je vis la lune tardive, paisible et brillante.
Le Ciel et la Terre étaient totalement apaisés.
En me contemplant dans le miroir de la lune, je me suis vu et soudain je vous ai vu, Bhagavan.
Vous Ă©tiez souriant.

Comme c’est étrange !

La lune brillante de la liberté  venait juste de me revenir.
En un seul instant, tout ce à quoi j’ai cru, je l’avais perdu.
Dès lors, et à chaque instant qui suivit, je vis que rien ne m’avait quitté,

Et qu’il n’y avait rien à retrouver.
Chaque fleur, chaque caillou et chaque feuille me regarde et me reconnaît.chemin-de-pierre.jpg
OĂą que se tourne mon regard, je vous vois sourire,

Le sourire de ce qui ne naît ni ne meurt.
Voilà ce que j’ai découvert en regardant dans le miroir de la lune.
Je vous ai vu, Bhagavan,

Vous ĂŞtes assis lĂ , aussi solide que le Mont MĂ©rou, aussi calme que mon propre souffle.
Vous êtes assis comme s’il n’y avait jamais eu la violence des tempêtes en ce monde.
Vous ĂŞtes assis en paix et libre.
Je vous ai  trouvé Bhagavan, et je me suis trouvé.
Je suis assis, le ciel bleu profond est silencieux,

Les montagnes couvertes de neige sont peintes sur l’horizon, et le soleil chante sa joie.


Vous ĂŞtes mon premier amour, Bhagavan,

Vous êtes l’amour toujours présent, immaculé et vierge,

Ainsi  jamais je n’aurai besoin d’un amour dont on dirait qu’il est « le dernier ».
Vous êtes la source, le courant d’une vie spirituelle,

Qui s’écoule depuis des millions de vies dans le samsara, mais qui reste pure comme au début.


Vous ĂŞtes ma paix.
Vous êtes ma solidité.
Vous êtes ma liberté intérieure,

Vous ĂŞtes le Bouddha,
Vous ĂŞtes le Tathagata.
Sans dévier,

Je souhaite  nourrir en moi la solidité et la liberté,

Pour les offrir Ă  tous les ĂŞtres.
Aujourd’hui et toujours.


-          Poème Inédit de Thich Nhat Hanh

Poème de Victor Hugo pour nous inspirer

Publié dans #Inspiration

Printemps

Tout est lumière, tout est joie.
L'araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d'argent.

La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l'Ă©tang splendide oĂą pullule
Tout un monde mystérieux.

La rose semble, rajeunie,
S'accoupler au bouton vermeil
L'oiseau chante plein d'harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.

Sous les bois, oĂą tout bruit s'Ă©mousse,
Le faon craintif joue en rĂŞvant :
Dans les verts Ă©crins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.

La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent;
Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale
D'oĂą la douceur du ciel descend !

Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !

La plaine brille, heureuse et pure;
Le bois jase ; l'herbe fleurit.
- Homme ! ne crains rien ! la nature
Sait le grand secret, et sourit.

Victor Hugo

 

notre jardin 6282

Extrait du livre de notre maître "Ce monde est tout ce que nous avons":


La ville oĂą il ne restait qu'un seul arbre:

C'était une ville où il ne restait plus qu'un seul arbre. Ses habitants souffraient tous de désordres psychiques car ils étaient complètement coupés de la nature. Un jour, un médecin de la ville comprit de quoi souffraient les gens. Il établit donc, pour chacun de ses patients, le même diagnostic et la même ordonnance : "Vous êtes malade parce que vous êtes coupé de la Mère Nature. Vous allez, chaque matin, prendre le bus pour le centre ville et vous arrêter qu pied du seul arbre qui nous reste. Vous étreindrez son tronc pendant un quart d'heure en vous imprégnant de la belle couleur verte de son feuillage et du parfum de son écorce."

 

Les patients appliquèrent l'ordonnance à la lettre et, au bout de trois mois, ils se sentaient beaucoup mieux. Mais comme tant de gens souffraient des mêmes troubles et que le docteur leur donnait à tous la même prescription, la file de ceux qui voulaient embrasser l'arbre s'étira bientôt sur plus d'un kilomètre. Les gens commencèrent à s'impatier et le Conseil Municipal dut intervenir. Il décida de réduire la durée de l'étreinte de l'arbre à cinq minutes précises pour chacun, puis à une minute et en définitive à quelque secondes. C'est ainsi que s'épuisa le seul remède à la maladie des citadins.

etreinte-sr-dao.jpg


Si nous ne sommes pas vigilants, nous pouvons bientôt nous retrouver dans la même situation. Souvenons-nous que notre corps n'est pas limité par son enveloppe de peau. Il est autrement plus vaste. Nous savons que si notre coeur cesse de battre, notre flux vital cessera aussitôt. Mais nous ne prenons jamais conscience de tout ce qui, tout en étant extérieur à notre corps, est aussi essentiel à notre survie que notre coeur......

 

Remerçions les arbres d'être là pour nous, offrons leur une etreinte.....

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