La Sangha sans Thich Nhat Hanh - article paru dans le magazine Tricycle
FrÚre Phap Man (FrÚre Accomplissement) a été interviewé durant une de nos journées de pratique à New York par un journaliste du magazine "Tricycle". Voici la traduction de l'article qu'un groupe d'amis de la Sangha des Cistes a trÚs gentiment traduit pour nous.
7 octobre 2015
La Sangha sans Thich Nhat Hanh
FrĂšre Accomplissement, un moine de lâOrdre de lâInter-ĂȘtre, nous parle de la communautĂ© vis-Ă -vis de la maladie de son guide.
Le 11 novembre 2014, la communauté bouddhiste internationale fit soudainement face à un coup dur quand le moine vietnamien Thich Nhat Hanh, un enseignant bienaimé et auteur prolifique, fut frappé par une hémorragie cérébrale qui lui fit perdre la parole et la marche. Depuis, Thich Nhat Hanh (que ses élÚves appellent affectueusement « Thay ») a montré des signes de rétablissement réguliers, bien que légers : avalant de la nourriture solide et plus récemment, prononçant ses premiers mots. Il est actuellement soigné à San Francisco, au University of California, San Francisco Medical Center.
Thay avait projetĂ© de venir aux Etats Unis cet automne pour son « Tour du Miracle de la Pleine Conscience », une pĂ©riode de deux mois et demie de retraites, dâenseignements du dharma et de journĂ©es de pleine conscience. MalgrĂ© lâabsence de Thay, la communautĂ© monastique de ses Ă©lĂšves a choisi dâeffectuer le tour comme prĂ©vu.
Tricycle a rencontrĂ© lâun de ces moines, FrĂšre Accomplissement, lors dâune journĂ©e de retraite du tour, qui sâest tenue derniĂšrement Ă New York Ă lâUnion Theological Seminary. FrĂšre Accomplissement, un pratiquant rĂ©sident de Blue Cliff Monastery dans lâĂ©tat de New York depuis 2004, nous a parlĂ© de ce qui lâa amenĂ© vers le bouddhisme, de comment la maladie de Thay a affectĂ© la sangha, et comment la communautĂ© mondiale laĂŻque et monastique du cĂ©lĂšbre enseignant poursuivra dĂ©sormais son chemin.
Pouvez-vous nous dĂ©crire votre premiĂšre rencontre avec le bouddhisme ? Quand je vivais au NĂ©pal en tant que volontaire du Peace Corps, jâai rencontrĂ© un jeune moine tibĂ©tain au bord de la riviĂšre Trishuli, qui coule le long de la frontiĂšre entre le NĂ©pal et lâInde. Le moine Ă©tait trĂšs avenant, gentil et manifestait une forte prĂ©sence. Il a immĂ©diatement Ă©tabli une profonde connexion avec moi. Jâavais dĂ©jĂ visitĂ© des temples Ă Katmandou âBoudhanath et Swayambhunathâ qui Ă©taient magnifiques mais avaient aussi un aspect trĂšs mystique, surtout pour quelquâun dâune culture occidentale comme moi. Mais avec ce jeune moine, la communication Ă©tait simple et humaine. Je ne lâai pas alors dit Ă voix haute, mais une partie de moi pensais « Je veux ĂȘtre comme cela. Je veux toucher cette joie lĂ . »
A peu prĂšs Ă ce moment-lĂ , mon ancienne petite amie est venue au NĂ©pal avec une copie du livre de Thich Nhat Hanh Transformation et GuĂ©rison : Le Sutra des Quatre Etablissements de lâattention. Jâai trouvĂ© ce livre extraordinaire et il mâa clairement amenĂ© Ă me diriger vers la tradition de Thay.
Cela fait maintenant plus de dix ans que vous ĂȘtes moine dans lâOrdre créé par Thay. Comment sa maladie a-t-elle changĂ© votre façon, et celle de la sangha, dâaborder les enseignements ? Jâai remarquĂ© que jâavais plus dâĂ©nergie. Auparavant je suivais ; je me laissais porter. JâĂ©tais un Ă©lĂšve, un enfant de Thay. En me laissant ainsi porter, je nâavais pas Ă mâen faire. Maintenant jâai lâimpression dâĂȘtre passĂ© du cĂŽtĂ© oĂč câest moi qui porte. Je porte ce qui mâa Ă©tĂ© transmis et je porte la communautĂ©. Câest merveilleux dâobserver ce qui se passe quand jâautorise cette transmission Ă se manifester â Ă se permettre dâĂȘtre vivante.
Lorsque nous pratiquons de maniĂšre Ă gĂ©nĂ©rer cette Ă©nergie de pleine conscience et de prĂ©sence, nous ressentons authenticitĂ© et guĂ©rison. Nous prenons conscience quâun jour nous aussi pourrions ĂȘtre malade et ne plus pouvoir enseigner le dharma. Cette urgence fait jaillir en moi ce dĂ©sir dâĂ©pauler la communautĂ©, et je remarque la mĂȘme chose dans la sangha toute entiĂšre : chacun veut soutenir lâautre. Nous avons la certitude que la vision de Thay pour nous est celle dâune communautĂ© qui incarnera lâinter-ĂȘtre, sans chef.
Cette aspiration Ă©merge en nous. Par exemple, quand nous prĂ©parons des Ă©vĂ©nements, nous nous asseyons tous ensemble et Ă©changeons nos points de vue. Comment aborder cette journĂ©e de pleine conscience ? De quoi allons-nous parler ? Personne ne dit : « Câest moi qui dĂ©tient lâautoritĂ©, voici donc ce que nous allons faire. » Nous nous Ă©coutons les uns les autres, et par cette Ă©coute, nous laissons les rĂ©ponses se manifester.
Cette impression de devoir ĂȘtre Ă la hauteur ne va pas sans une certaine anxiĂ©tĂ©. Mais au lieu de dire « Le problĂšme câest que Thay ne nous guidera sans doute plus », nous devons dire « Voici notre dĂ©fi ». Nous commettrons des erreurs. Nous ne ferons pas tout parfaitement. La communautĂ© ne vivra pas en parfaite harmonie si nous ne nous efforçons pas de rĂ©soudre nos diffĂ©rends, surtout en lâabsence de notre maĂźtre. LâĂ©nergie nĂ©e de cette acceptation est trĂšs importante.
Comment vous et les autres moines vivez-vous ce rĂŽle directeur qui vous incombe pendant que Thay se rĂ©tablit aux Etats Unis, tout prĂšs dâici ? Nous prenons en compte la rĂ©alitĂ©, il souhaiterait ĂȘtre ici, mais il est trop malade pour lâĂȘtre. Nous agissons pour lui, Ă travers lui, avec lui. Nous le rendons prĂ©sent dans notre façon de marcher et par notre maniĂšre dâagir ensemble. Nous le rendons vivant et permettons Ă son esprit de se retrouver dans la pratique.
Les pratiquants vous parlent-ils de la maladie de Thay quand ils viennent Ă©couter vos enseignements ? Les gens qui ont Ă©tudiĂ© les Ćuvres de Thay savent quâil souhaite quâils perçoivent sa prĂ©sence au travers de leur pratique. Ceux qui le suivent â non seulement la communautĂ© monastique mais aussi lâinnombrable quantitĂ© de sanghas laĂŻques et de pratiquants laĂŻcs â savent quâils poursuivent son Ćuvre. Ils ont lâimpression, tout comme nous, que câest lâoccasion de tous de nous Ă©lever dâun cran dans la pratique. Nous revenons sans cesse Ă lâenseignement sur sa non-mort. Depuis 40 ans il nous dit « Je ne mourrai jamais. Ma pratique est vivante Ă travers vous. Si vous marchez et respirez, je suis lĂ . »
Thay maĂźtrise le pouvoir dâinsuffler une transmission. Il ne sâest pas limitĂ© Ă le rĂ©pĂ©ter encore et encore, mais il le vit. Il nous a Ă©tabli un bon modĂšle, et maintenant nous explorons la mise en Ćuvre de ce modĂšle. Ce nâest pas simple. Nous devons le dĂ©couvrir par nous-mĂȘmes, il y a donc des moments difficiles et des incomprĂ©hensions. Mais je vois que nous progressons. Je vois le potentiel dâĂ©panouissement de notre sangha.
Quelles paroles dâencouragement pourriez-vous offrir Ă des dĂ©butants dans la pratique bouddhiste ? Ce nâest pas grave si vous ne savez pas. Ce nâest pas grave si votre pratique ne vous donne pas tout-Ă -fait les rĂ©sultats que vous attendiez. Parfois le fruit tarde Ă venir. Parfois il ne se manifeste que quand il le veut bien. JĂ©sus a comparĂ© lâEsprit Saint au vent : le vent souffle ; personne ne sait oĂč il souffle, ni dâoĂč il vient, ni oĂč il va. Il va lĂ oĂč il veut bien ! Il serait bien bĂȘte dâessayer de sâaccrocher Ă lâEsprit Saint. Il en est de mĂȘme avec la pratique de la mĂ©ditation. Câest agrĂ©able. Nous la touchons, nous la savourons. Nous ressentons paix, joie et connexion. Mais il faut lĂącher prise de ces sensations, comme de tout. Il faut aller de lâavant.
âMatt Gesicki
Paul Davis/Flickr
Déclaration bouddhiste pour les dirigeants mondiaux sur les changements climatiques
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Les plus grandes personnalitĂ©s bouddhistes signent une dĂ©claration historique sur les changements climatiques Ă lâattention des dirigeants mondiaux
Quinze des plus importants chefs spirituels bouddhistes ont publié un appel historique lancé aux dirigeants politiques pour conclure un accord efficace face aux changements climatiques lors des négociations des Nations unies sur le climat à Paris qui débuteront le 30 novembre.
« Nous sommes Ă un moment charniĂšre, oĂč notre survie et celle des autres espĂšces sont en jeu en raison de nos actes », nous avertit lâintroduction de cette DĂ©claration. Sa SaintetĂ© le DalaĂŻ Lama, le maĂźtre zen Thich Nhat Hanh, Sa SaintetĂ© le 17Ăšme Karmapa, ainsi que les Chefs suprĂȘmes du bouddhisme au Bangladesh, au Japon, en CorĂ©e, en Malaisie, en Mongolie, en Birmanie, au Sri Lanka et au Vietnam, le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la ConfĂ©dĂ©ration bouddhiste internationale (IBC), le PrĂ©sident de lâAssociation bouddhiste des Ătats-Unis, le PrĂ©sident de lâUnion Bouddhiste de France (UBF) et Son Altesse Royale la Princesse du Bhoutan Ashi Kesang Wangmo Wangchuk comptent parmi ses cĂ©lĂšbres signataires
« Quand nous nuisons Ă la terre, câest Ă nous-mĂȘmes que nous portons atteinte, a expliquĂ© SĆur ChĂąn KhĂŽng, de la communautĂ© internationale des bouddhistes engagĂ©s du Village des Pruniers. La terre nâest pas seulement notre environnement. La terre est notre mĂšre. Nous sommes tous des enfants de la terre et nous devons nous entraider en tant que frĂšres et sĆurs dâune seule grande famille planĂ©taire. Nous devons agir, non par devoir, mais par amour les uns pour les autres et pour notre planĂšte. Le Bouddha nous a montrĂ© que nous pouvons tous vivre simplement tout en Ă©tant trĂšs heureux. »
La DĂ©claration des chefs spirituels bouddhistes amplifie « Câest maintenant quâil faut agir : Une dĂ©claration bouddhiste sur les changements climatiques », qui a Ă©tĂ© signĂ©e en 2015 par plus de 300 chefs spirituels et enseignants bouddhistes cĂ©lĂšbres reprĂ©sentant les principales Ă©coles et traditions du bouddhisme de 37 pays, ainsi que par des milliers de pratiquants bouddhistes. Elle se rĂ©jouit Ă©galement des dĂ©clarations dâautres traditions religieuses, quâelle soutient. Les bouddhistes sont encouragĂ©s Ă montrer leur soutien Ă cette dĂ©claration et Ă participer Ă la conversation en ligne sur #Buddhists4Climate.
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Déclaration bouddhiste pour les dirigeants mondiaux sur les changements climatiques
29 octobre 2015
Nous soussignés, chefs spirituels bouddhistes, nous sommes rassemblés préalablement à la 21Úme séance de la Conférence des parties (COP21) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui aura lieu à Paris, pour unir nos voix aux appels croissants à ce que les dirigeants mondiaux coopÚrent avec compassion et sagesse et parviennent à un accord ambitieux et efficace sur le climat.
Nous sommes Ă un moment charniĂšre, oĂč notre survie et celle des autres espĂšces sont en jeu en raison de nos actes. Il est encore temps de ralentir les changements climatiques et de limiter leurs impacts, mais pour ce faire, le sommet de Paris devra nous mettre sur la voie de lâabandon des Ă©nergies fossiles. Nous devons garantir la protection des plus vulnĂ©rables, par des mesures visionnaires et globales dâattĂ©nuation et dâadaptation.
Notre prĂ©occupation est fondĂ©e sur la prise de conscience du Bouddha de la coproduction interdĂ©pendante, qui relie tout ce qui est dans lâunivers. Comprendre cette causalitĂ© interdĂ©pendante ainsi que les consĂ©quences de nos actes reprĂ©sente une Ă©tape clĂ© pour rĂ©duire notre impact environnemental. En cultivant la vision profonde de lâinter-ĂȘtre et de la compassion, nous serons capables dâagir par amour, et non par peur, pour protĂ©ger notre planĂšte. Câest un thĂšme dont les chefs spirituels bouddhistes parlent depuis des dĂ©cennies. Cependant, le quotidien peut facilement nous faire oublier que notre vie est inextricablement liĂ©e au milieu naturel par chaque respiration que nous prenons, par lâeau que nous buvons et par la nourriture que nous mangeons. Par manque de vision profonde, nous sommes en train de dĂ©truire les Ă©cosystĂšmes mĂȘmes dont nous, et tous les autres ĂȘtres vivants, dĂ©pendons pour notre survie.
Nous jugeons impĂ©ratif la reconnaissance par la communautĂ© bouddhiste mondiale que nous dĂ©pendons Ă la fois les uns des autres et du milieu naturel. Ensemble, lâhumanitĂ© doit agir sur les causes premiĂšres de cette crise environnementale, qui est engendrĂ©e par notre utilisation des Ă©nergies fossiles, par des modĂšles de consommation non viables, par notre manque de conscience, et par le peu de prĂ©occupations des consĂ©quences de nos actes.
Nous soutenons vivement « Câest maintenant quâil faut agir : Une dĂ©claration bouddhiste sur les changements climatiques », qui est approuvĂ©e par des chefs spirituels et des reprĂ©sentants de sanghas bouddhistes du monde entier. Nous nous rĂ©jouissons et nous soutenons Ă©galement des dĂ©clarations sur les changements climatiques dâautres traditions religieuses. Celles-ci incluent lâencyclique du Pape François publiĂ©e cette annĂ©e, Laudato siâ : Sur la sauvegarde de la maison commune, la DĂ©claration islamique sur les changements climatiques, ainsi que lâimminente DĂ©claration hindouiste sur les changements climatiques. Nous sommes unis dans notre volontĂ© de sortir des Ă©nergies fossiles, de rĂ©duire notre consommation, et dans lâimpĂ©ratif Ă©thique dâagir Ă la fois contre les causes et contre les impacts des changements climatiques, surtout chez les plus pauvres.
Ă cette fin, nous exhortons les dirigeants mondiaux Ă faire preuve dâune volontĂ© politique de combler lâĂ©cart entre les besoins et les promesses des pays parties en matiĂšre de rĂ©duction des Ă©missions et Ă garantir une augmentation de la tempĂ©rature moyenne mondiale infĂ©rieure Ă 1,5 degrĂ© Celsius par rapport Ă lâĂšre prĂ©industrielle. Nous demandons Ă©galement quâils augmentent dâun commun accord les financements climatiques, de façon Ă aider les pays en voie de dĂ©veloppement Ă se prĂ©parer aux impacts climatiques et Ă nous aider tous Ă effectuer une transition vers un avenir bas carbone sans danger.
La bonne nouvelle est quâune occasion unique dâopĂ©rer un tournant dĂ©cisif se prĂ©sentera avec les nĂ©gociations pour le climat Ă Paris. Les scientifiques nous assurent quâil est possible, sur le plan technologique comme sur le plan Ă©conomique, de limiter lâaugmentation de la tempĂ©rature moyenne mondiale Ă moins dâ1,5 degrĂ© Celsius. La sortie progressive des Ă©nergies fossiles et la transition vers une utilisation exclusive dâĂ©nergies propres et renouvelables engendreront non seulement le passage Ă une Ă©conomie bas carbone dans le monde, mais nous aideront Ă©galement Ă nous engager sur un chemin de renouveau spirituel dont nous avons le plus grand besoin. Outre notre progression spirituelle, et conformĂ©ment aux recommandations des Nations unies, protĂ©ger nos forĂȘts, tendre vers une alimentation basĂ©e sur des aliments dâorigine vĂ©gĂ©tale, rĂ©duire notre consommation, recycler, adopter les Ă©nergies renouvelables, prendre lâavion moins souvent et prĂ©fĂ©rer les transports en commun comptent parmi les actions les plus efficaces que nous pouvons accomplir en tant quâindividus. Nous pouvons tous changer les choses.
Nous demandons aux dirigeants mondiaux de reconnaĂźtre et dâassumer la responsabilitĂ© universelle que nous avons de protĂ©ger le tissu de la vie pour le bien de tous, Ă prĂ©sent et dans le futur.
Pour ces raisons, nous demandons à toutes les parties présentes à Paris :
dâĂȘtre guidĂ©es par la dimension morale des changements climatiques telle quâindiquĂ©e dans lâarticle 3 de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
dâaccepter de sortir progressivement des Ă©nergies fossiles pour opĂ©rer une transition vers lâutilisation dâĂ©nergies renouvelables et propres Ă 100%.
de faire preuve dâune volontĂ© politique de combler lâĂ©cart entre les besoins et les promesses des pays parties en matiĂšre de rĂ©duction des Ă©missions, afin de garantir que la tempĂ©rature moyenne mondiale augmentera de moins dâ1,5 degrĂ© Celsius par rapport Ă lâĂšre prĂ©industrielle.
de sâengager fermement Ă augmenter les financements au-delĂ des cent milliards de dollars promis en 2009 Ă Copenhague, y compris pour le Fonds vert pour le climat (GCF), afin dâaider les pays en voie de dĂ©veloppement vulnĂ©rables Ă se prĂ©parer aux consĂ©quences des changements climatiques ainsi quâĂ une transition vers une Ă©conomie bas carbone.
Câest maintenant quâil faut agir.
Cordialement,
Sa Sainteté le Dalaï Lama Tenzing Gyatso, 14Úme Dalaï Lama
Maßtre zen Thich Nhat Hanh, Patriarche de la communauté internationale des bouddhistes engagés du Village des Pruniers
Sa Sainteté le 17Úme Gyalwang Karmapa, Chef de la lignée Karma Kagyu
Sa SaintetĂ© le Dr Dharmasen Mahathero, Patriarche suprĂȘme (Sangharaja) du Sangha du Bangladesh
RĂ©v. Hakuga Murayama, PrĂ©sident de lâAssociation nationale japonaise des jeunes bouddhistes (Japan Young Buddhist Association, JYBA)
Son Ăminence Jaesung Sunim, PrĂ©sident de lâOrdre Jogye du bouddhisme corĂ©en
Bhante B. Sri Saranankara Nayaka Maha Thera, Chef de lâAdhikarana Sangha Nayaka de Malaisie, Kuala Lumpur
Son Ăminence le rĂ©vĂ©rend Khamba Lama Gabju Demberel, Chef suprĂȘme des bouddhistes mongols
Sa SaintetĂ© le Dr Bhaddanta Kumarabhivamsa, Sangharaja et prĂ©sident du comitĂ© dâĂtat Sangha Maha NÄyaka en Birmanie
Son Ăminence Agga Maha Panditha Dawuldena Gnanissara Maha Nayaka Thera, Mahanayaka Thero, prĂ©lat suprĂȘme dâAmarapura Maha Nikaya au Sri Lanka
Sa SaintetĂ© Thich PhĂŽ TuĂȘ, Patriarche suprĂȘme de tout le Sangha bouddhiste du Vietnam
Vénérable Lama Lobzang, Secrétaire général de la Confédération bouddhiste internationale (IBC)
RĂ©vĂ©rend Olivier Reigen WANG-GENH, PrĂ©sident de lâUnion Bouddhiste de France (UBF)
VĂ©nĂ©rable Bhikku Bodhi, PrĂ©sident de lâassociation bouddhiste des Ătats-Unis
Sa Majesté Ashi Kesang Wangmo Wangchuk, Bhoutan
www.gbccc.org
Les Bienfaits du Silence - Un nouveau livre de Thay vient d'etre publié
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Nous passons une grande partie de notre vie Ă la recherche du bonheur, courant toute la journĂ©e, regrettant les erreurs du passĂ© et nous inquiĂ©tant pour notre avenir. Pourtant, le monde qui nous entoure recĂšle plus de merveilles qu'il n'en faudrait pour nous combler. La beautĂ© est lĂ , mais tant que nous ne goĂ»tons pas au silence intĂ©rieur, nous ne pouvons entendre son appel. Dans cet ouvrage, Thich Nhat Hanh nous guide sur la voie du calme intĂ©rieur et nous dĂ©voile son pouvoir dans le tumulte du quotidien. Il nous montre la voie du silence en toute simplicitĂ©, grĂące Ă la pleine conscience. Et quand le silence est lĂ , tout se prĂ©sente Ă nous avec clartĂ© : nous pouvons alors nous relier Ă nous-mĂȘmes pour dĂ©couvrir qui nous sommes vraiment et quel est notre dĂ©sir le plus profond.
Photos de la fabrication de la statue de Thay et du Dr King
Voici quelques photos de la fabrication de la statue de Thay et du Dr King, des photos du jour de l'inauguration ainsi que deux photos du motel Ă Memphis oĂč a Ă©tĂ© assassinĂ© le Dr King en 1968. Le motel a Ă©tĂ© transformĂ© en un musĂ©e des droits civils. Nous Ă©tions 45 frĂšres et soeurs monastiques Ă visiter le musĂ©e lundi dernier.
Question : Y-a-t'il la vie aprĂšs la mort?
Durant une session de questions/réponses le 21 juin 2014 Thay répond à une question posée par deux jeunes amies. La réponse est en anglais. Vous pouvez avoir la traduction en français en cliquant sur la petite roue située à droite et en bas de l'image. Ensuite cliquez sur "subtitles" et ensuite "french".